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samedi 10 mars 2012

La Basse Passière dans les archives anciennes.

En regardant les cartes...


La carte dite de Cassini représente en détail les localités de la paroisse au XVIIIe siècle, sur la base de relevés faits entre 1765 et 1769.


Tout au plus indique-t-elle à "La Pafsière", sans grande précision, une ou deux vignettes correspondant à "gentilhommière, fief, maison de plaisance ou de campagne", sans doute pour la Haute et la Basse Passière, et deux moulins à eaux. Le bief, bien que sans doute existant, n'apparaît pas.

La Basse Passière et les archives

Mentionnée « La Passère » en 1455.

Nicolas BRUNET, châtelain de Pouzauges, rend hommage au seigneur de Parthenay pour ses possessions de La Passière vers 1430.

Vers 1430, Nicolas BRUNET rend hommage à RICHEMONT, seigneur de Parthenay, pour ses possessions de Saint-Mesmin, à savoir les tènements de La Bretinière, de La Passière, et de La Passedovetière . Il fut châtelain de Pouzauges en 1407 pour Miles de THOUARS, seigneur de Pouzauges et de Tiffauges, et accusé devant le Parlement de Paris d'avoir fait battre par un valet un certain Guillaume SOUQUOT, au marché de Pouzauges.

Jean GOULART, seigneur de La Passière, rend lui aussi hommage au seigneur de Parthenay vers 1450 pour les biens de sa femme, Marie du RETAIL.


Au XVe siècle, Jean GOULARD (branche de Péré), chevalier, seigneur de la Martinière,  épousa
Jeanne BRUNETTE (BRUNET) dame de LA PASSIERE et de LA PLACE (quelques auteurs l'appellent BONNET).
De leur mariage sont issus trois fils, dont Alexandre, écuyer, seigneur de LA POMMERAYE, qui épousa Marie de PARTENAY, fille de Jean, écuyer, seigneur de LA FOIX, mais sans avoir d'héritiers.
(source : Dictionnaire historique, biographique et généalogique des familles de l'ancien Poitou. Tome 2 / par feu M. Henri Filleau,... ; publié par son petit-fils H. Beauchet-Filleau et Ch. de Chergé, 1840-1854, p. 842).
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6562576j/f852.item.r=passiere%20mesmin.zoom

« Jean GOULART, de La Passière près Saint-Mesmin, fit hommage vers 1450 au seigneur de Parthenay, à cause de sa femme Marie du RETAIL, de son hôtel et hébergement des Périères, dont était seigneur antérieurement feu Imbert du RETAIL, et de divers fiefs, la Ménaudière, la Ravarière, relevant de la seigneurie de Pressigny ».
Il fut accusé en Parlement d'homicide, à Genouillé en Saintonge, sur la personne d'un maréchal ferrant qui l'aurait mal reçu, et qui aurait tenté de le frapper avec une guisarme.

Ce même Jean GOULAIT (ou GOULART), seigneur de La Passière, participe au pillage de l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm vers 1450.

Selon les archives du Parlement de Paris, vers 1452, « Jean Goulait, écuyer seigneur de La Passière près Saint-Mesmin-le-Vieux », est accusé d’avoir participé, avec de nombreux seigneurs locaux menés par Louis d’Amboise, Vicomte de Thouars, et le sire de Chateaubriand, au pillage de l’abbaye de Saint-Michel-en-L’Herm . Il fut alors menacé de bannissement et confiscation de ses biens en cas de récidive, et la procédure semble en être restée là en 1455.

Macé VEXIAU, sieur de La Passière demeurant à La Mesterye, acquiert en 1602 auprès d'Olivier de La COUSSAYE des droits de fief à Saint-André-sur-Sèvre...

La famille VEXIAU semble identifiée à Saint-Mesmin depuis le XVe siècle : branches de La Mestayrie et de La Passière. Macé VEXIAU, sieur de La Passière, procureur fiscal, est à la fin du XVIe siècle / début du XVIIe siècle le mari d'Antoinette FOURESTIER et le père de 9 enfants.

source : http://famillesvendeennes.fr/vexiau.html

3 octobre 1602 : Perrette GOGUET, femme d'Olivier de La COUSSAYE, écuyer, sieur de la Jarrye, ratifie la vente faite le 29 juillet 1602 (notaires de la cour de Saint Mesmin) par son mari à Macé VEXIAU, sieur de la Passière, demeurant à la Mesterye paroisse de Saint Mesmin le Vieil, de divers droits de fiefs sur des villages de la paroisse de Saint André sur Sèvre. Devaient ratifier cette vente : Anne THONDEREAU et Louis de La COUSSAYE, sieur de Puyron, mère et frère d'Olivier de la COUSSAYE.

source : Archives de Vendée, Notaires de Fontenay-le-Comte, 3 E 35 / 16, juillet-décembre 1602.

On retrouve trace de ce Macé VEXIAU, seigneur de la Mestayrie, du Censif et de la Jouinière, comme fils de Martin VEXIAU seigneur de La Vermolière et de Perrine JOLY, et petit-fils de Macé VEXIAU cité dans un acte de 1495. Il aurait épousé par contrat du 15 juin 1593, Hélène POMMERAY, et serait décédé en 1625 à Saint-Mesmin.

Son fils aîné, Toussaint VEXIAU, est seigneur de La Passuitière (Saint-Mesmin) et sénéchal de La Flocellière. Il épousa à Fontenay-le-Comte le 11 juillet 1633, Françoise Marie COLLARDEAU, dont il eut François de VEXIAU, seigneur de la Passuitière, avocat en Parlement, sénéchal de Loge-Fougereuse et de Breuil-Barret.

Une possession des BARRION, officiers du Marquisat de Saint Mesmin au début du XVIIIe siècle

Léon BARRION, procureur fiscal du Marquisat de Saint Mesmin, serait mort à La Basse Passière en 1732. Cinq ans plus tard, le 25 juin 1737, son fils Jean BARRION, notaire et procureur du Marquisat de Saint Mesmin, décède à l'âge de 38 ans, entouré de sa mère Jeanne BRUNET, et de son frère Léon.

En 1749, on trouve mention d'un Alexis-René BARRION, investi de la même charge et marié à Marie-Madeleine VINCENT. Habitait-il La Basse Passière ?




"Epesses (Les). — Baptêmes :
de Jeanne-Madeleine, fille de René-Francois Barrion, sieur de la Ferrandiere, greffier du Puy-du-Fou (notaire 1750), et de Perrine-Françoise Jeanneau. Parrain et marraine : Jean-Francois Fitton, vicaire, et Marie-Madeleine Vincent, femme de Alexis-René Barrion, procureur fiscal de Saint-Mesmin (22 juin 1749)".

Une affaire criminelle impliquant le sieur PERREAU DE LA PASSIERE devant la justice seigneuriale du Marquisat de Saint Mesmin le 7 mai 1749

Information à la requête de Antoine Bertault, marchand, demeurant à La Charoulière, paroisse de Saint-André-sur-Sèvre, contre le sieur Perreau de La Passière, lequel était venu "avec deux domestiques, armé de fuzil, serpe, broche à rôtir et autres instruments, trouver le suppliant dans un de ses champs où il fagotait, dans le dessin sans doutte de l'assaciner, ce qu'il auroit fait sy son fuzil n'avoit pas raté plusieurs coups sur le suppliant, et voyant que son fuzil avoit manqué, persistant dans son mauvais dessin, et sans que le suppliant luy dit aucunne parolle injurieuse, il prit une fourche dont il donna un coup par la teste du suppliant après luy avoir donné une bourade de fusil dans l'estomacq, et le jetta par terre tout en sang ce qui lui a causé une fièvre considérable" (Archives de Vendée, inventaire sommaire - archives civiles - vol. 1 séries A, B, C, p. 372 : justice seigneuriale du marquisat de Saint-Mesmin, procédures criminelles, B 1113).

Sur la succession en 1786 de Louis GUERRY, meunier à La Basse Passière, et le bien de Pierre BAGUENARD, voiturier demeurant à La Basse Passière en 1789

Les 28 avril et 30 mai 1786 : apposition et levée de scellés sur les meubles dépendant de la succession de Louis GUERRY, meunier à La Basse Passière (Archives de Vendée, inventaire sommaire - archives civiles - vol. 1 séries A, B, C, p. 372, B 1112).
Du 11 août au 9 décembre 1789 : nomination, acceptation de commission et rapport d'experts concernant la visite et estimation d'une maison avec jardin et dépendances, située à Buignon, paroisse de Saint-Mesmin, et indivise entre Pierre BAGUENARD, voiturier, demeurant à La Passière dudit Saint-Mesmin, et Marie BAGUENARD, veuve de François GIRAUD, demeurant à La Vergne paroisse de La Tardière (Archives de Vendée, inventaire sommaire - archives civiles - vol. 1 séries A, B, C, p. 372 : justice seigneuriale du marquisat de Saint-Mesmin, procédures civiles, B 1112).


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